Il y a quelques temps, j’ai eu la chance de recevoir en service-presse le roman auto-édité de Grégoire Laroque dont j’ai beaucoup apprécié la lecture. J’avoue avoir beaucoup hésité avant d’accepter son offre, car je n’avais jamais eu de bons souvenirs de livres auto-édités par le passé. Cette expérience m’a fait réfléchir sur le sujet et je me suis demandée pourquoi les livres auto-édités avaient si mauvaise réputation et comment les mettre un peu plus en lumière. Car tout n’est pas mauvais dans l’auto-édition, loin de là…
Une mauvaise réputation
Avant le roman de Grégoire, je n’avais lu que deux romans auto-édités dans ma vie (oui, j’ai un peu honte). Je ne nommerai pas les titres, mais les principaux défauts que j’avais retenus à ces ouvrages étaient identiques.
Tout d’abord, les romans n’avaient pas fait l’objet d’une relecture approfondie, voire d’une correction, autant au niveau des fautes d’orthographe, des coquilles de texte ou plus grave, de sa cohérence scénaristique.
Ensuite, l’illustration était rarement flatteuse. Je sais qu’on ne juge pas un livre à sa couverture, mais on ne peut nier que cela joue beaucoup pour son acquisition. Je ne compte pas les post bookstagram où un livre est mis en avant plus par son aspect que par son contenu (et je ne juge pas, je fais pareil).
Enfin et surtout, le livre manquait de légitimité. Selon moi, si ce livre auto-édité n’avait pas trouvé sa place chez un éditeur parce qu’il n’était pas assez bon pour être publié. Et par conséquent, j’étais bien moins encline à en lire le contenu… vu qu’une maison d’édition ne l’avait pas fait. Triste, mais véridique.
Ces réflexions m’ont amenées à penser que lire de l’auto-édition n’était pas pour moi, d’autant que j’en connaissais très peu. Et pour cause ! L’offre est méconnue car les auteurs auto-édités font eux-mêmes leur communication. Ils n’ont pas une maison d’édition pour l’assurer. Et en dehors des Salons où l’on trouve plus ou moins facilement des stands d’auteurs auto-édités, si je ne tombe pas dessus par hasard en librairie ou sur internet, je ne peux pas deviner qu’ils existent.
Un regard différent sur l’édition
Ces a priori ont vite volé en éclat après avoir lu le roman de Grégoire.
Son roman était bien construit, bien illustré, sans fautes d’orthographes et surtout, l’auteur avait CHOISI d’être auto-édité. Ma vision du monde s’est vue chamboulée. Pourquoi accepter de s’auto-éditer ? D’autant que son roman est bien écrit, et mériterait sa place dans une maison d’édition.
Grégoire m’a alors expliqué que son histoire ne correspondait à aucune ligne éditoriale connue et qu’aucun éditeur ne prendrait le risque de l’éditer pour cela. Par ailleurs, il préférait s’auto-éditer car ce mode de diffusion lui correspondait mieux et qu’il souhaitait tout gérer de A à Z concernant son roman.
J’ai pris conscience que peut-être d’autres auteurs auto-édités suivaient la logique de Grégoire : l’intelligence de ne pas proposer un projet qui ne correspond pas à la ligne éditoriale d’une maison d’édition, le besoin de maîtriser sa création, et l’envie d’en récolter un peu plus de bénéfices aussi car un auteur auto-édité récupère plus d’argent sur son livre qu’en maison d’édition.
Cependant, cette liberté a un coût : en plus du travail d’écriture, il faut également s’assurer les services d’un correcteur, d’un illustrateur, et réaliser la promotion de son livre. En gros, ce qu’une maison d’édition propose lors d’un contrat et qui fait baisser la rémunération de l’auteur. C’est donc un travail de longue haleine pour un jeune auteur qui peut parfois décourager… Surtout s’il se retrouve confronté à un public qui a les a priori que j’ai mentionnés plus haut sur l’auto-édition. Il y a de quoi être admiratif envers les auteurs qui font ce choix.
Comment redorer l’image des livres auto-édités
Une meilleure information des auteurs sur l’auto-édition
En France, à l’heure actuelle, quand un écrivain souhaite faire publier son livre, il se tourne presque instantanément vers le circuit classique : les maisons d’édition. Il ne connaît pas les rouages de l’auto-édition et la confond souvent avec l’édition à compte d’auteur. Un vrai travail d’information et de recherche est nécessaire pour oser se lancer, et ce n’est pas toujours facile de le réaliser, surtout pour un premier roman. Mais de plus en plus d’auteurs autoédités sont mis en lumière de nos jours, notamment sur Instagram, comme Ielenna avec sa série Les Fleurs d’Opale, Olivia Gometz et Les Carmidor, ou encore côté steampunk Jo Coleen et Astrid Stérin.
Pour plus de conseils sur comment se lancer dans l’autoédition, je te conseille l’excellent podcast de Jupiter Phaeton, intitulé L’autoédition, où elle explique son parcours d’autrice autoéditée mais aussi d’éditrice indépendante. Tu y retrouveras plein d’astuces pour démarrer et éviter certains pièges. Jupi a aussi un blog où elle écrit quotidiennement sur le sujet et propose de formations à l’écriture et la publication.
Améliorer la qualité des publications en auto-édition
Je jette un pavé dans la mare, mais une véritable relecture avec un travail de correction ainsi qu’une couverture attractive sont nécessaires pour qu’un livre auto-édité puisse donner envie au lecteur de s’y pencher et surtout combattre les clichés qui y sont associés. On peut avoir écrit une histoire formidable mais la forme reste un argument commercial fort auprès des lecteurs de nos jours pour réussir à vendre un livre.
Heureusement, la nouvelle génération d’autoédités est attentive à ce genre de détails. Certains mettent un soin tout particulier concernant la couverture, qui change parfois selon le format. D’autres s’offrent les services d’un correcteur, et nombreux sont ceux à disposer d’une communauté et de bêta-lecteurs pour savoir si le livre pourra plaire à leur cible de prédilection.
Promouvoir l’auto-édition à son niveau
Si tu es lecteur ou bloggueur littéraire, mets en avant des coups de coeur lectures en auto-édition. Tu rends service à son auteur et en plus tu fais découvrir une pépite à d’autres lecteurs. Et hop, c’est l’effet boule de neige, auto-édition ou pas. Les blogueuses Delphine et Lucie de Recto-Verso n’ont pas attendu pour le faire. Les deux blogueuses réalisent depuis un moment des chroniques de livres auto-édités. Si tu veux découvrir des pépites, je t’invite à consulter leur site.
Si tu es libraire, accepte des dépôts de livres auto-édités dans ta librairie. Essaie de les mettre en avant au même titre que tes autres livres. Tu peux y gagner tout autant ! Regarde : La Librairie en ligne Jeunes Pousses s’est spécialisée en auto-édition, et elle est en pleine expansion. Elle propose de nombreux titres en version numérique, papier, audio et réalise une vraie sélection de ses titres au catalogue en proposant au besoin, un service de correction. Par ailleurs, certains autoédités passent par des distributeurs qui permettent d’être distribués en librairie et pas uniquement sur leur propre site internet.
Si tu es organisateur de salon, assouplis tes règles vis à vis des stands et propose à des auteurs en auto-édition de venir vendre leur livre. Ils sont tout autant légitimes que ceux des maisons d’éditions. Pour preuve, il existe même des salons spécialisé comme le Salon de l’auto-édition de Lyon qui en est à sa troisième édition !
Référencer et abuser des lieux de diffusion de livres auto-édités
En parler c’est bien, mais les trouver c’est mieux. Comme je suis sympa, j’ai écumé le net pour toi afin de trouver les sites qui proposent d’acheter ou de lire des livres auto-édités.
Sur les paragraphes précédents, j’ai évoqué la Librairie Jeunes Pousses spécialisée dans l’auto-édition, ainsi que le blog Recto-Verso qui réalise souvent des chroniques littéraires de livres auto-édités. Mais il existe d’autres sites où trouver son bonheur.
Le site Thebookedition est un des plus anciens à proposer des livres en auto-édition en format numérique et papier. Ils aident aussi les auteurs à diffuser leurs livres et proposent des prestations de relecture, communication, etc… Une de leurs particularité est la présence, comme sur Amazon, d’avis et de notes sous formes d’étoiles sur certains des livres de leur catalogue. Leur offre est large : Romans, documentaires, BD, etc…
Libranova, est une plateforme d’auto-édition qui dispose d’une partie Librairie sur laquelle tu peux retrouver de très nombreux titres en auto-édition. Il y a des romans, mais aussi des documentaires et même des livres pour la jeunesse. Les livres sont en format numérique principalement mais aussi papier. La plateforme propose également des services de correction, communication, et d’impression qui sont payants pour les jeunes auteurs. De nombreux concours d’écriture thématiques y sont organisés pour trouver de nouveaux talents chaque mois.
Amazon est la plateforme qui vend le plus de livres en autoédition, même s’il est difficile de les identifier car la section Auteurs indépendants n’existe plus. Il est possible de trouver les livres soit dans le catalogue l’abonnement Prime Reading (inclus avec l’abonnement Amazon Prime), soit dans l’abonnement Amazon Kindle (payant au mois) qui propose une offre plus large. La plupart des auteurs autoédités utilisent le service Amazon KDP qui permet d’être sur ces catalogues en version numérique mais aussi de proposer une version papier de leurs livres. Une recherche par titre est nécessaire pour trouver son bonheur. Tous les genres sont représentés et des sélections sont proposées par thématiques ou promotion. Amazon organise aussi des concours d’écriture, comme Libranova, pour mettre en avant des auteurs dans son catalogue.
Enfin la plate-forme Wattpad propose la lecture en ligne gratuite de livres en cours d’écriture par leurs auteurs. C’est une plateforme sur laquelle tu peux échanger directement avec les auteurs sur la construction de leurs livres et parfois même leur proposer des idées. Une autre manière de découvrir l’auto-édition en somme, même si techniquement, les auteurs n’y gagnent pas d’argent.
Les conseils de Grégoire Laroque sur le sujet
Comme j’avais encore des interrogations sur le fonctionnement de l’auto-édition, j’ai posé quelques questions à Grégoire… qui se sont vite transformées en conseils à des jeunes auteurs intéressés par le fonctionnement de ce mode de publication. Grégoire utilise Amazon pour s’auto-publier et t’explique un peu sa démarche. Je précise que je ne suis pas une pro Amazon, mais que connaître son fonctionnement reste utile dans une démarche de compréhension de l’auto-publication.
Amélia C. : Quelle plateforme te semble la plus adaptée pour vendre ton roman en auto-édition ?
Grégoire L. : Amazon, aujourd’hui, reste la plateforme qui permet la distribution la plus étendue possible. Si un auteur auto-édité n’est pas sur ce site, il perd de grandes possibilités d’atteindre de nouveaux lecteurs. Soyons honnêtes, Amazon, qu’on les aime ou pas, reste le leader incontesté du e-commerce. De plus, la publication (ou plutôt la création du livre) sur Amazon est très facile. Il ne faut pas avoir beaucoup de compétences en informatique pour mener son projet de livre à bien. Il y a quelques informations à savoir quant à la couverture, la taille du livre… Mais hormis cela, c’est très simple. Le seul inconvénient que je verrais est qu’en s’auto-publiant sur Amazon, l’auteur prend une étiquette sur la tête qui fera rougir de colère les libraires indépendants. Si nous avons des velléités de publication dans les presses du coin, cela sera plus difficile de leur faire accepter sachant qu’ils imputent à Amazon les troubles que connaissent les commerçants de proximité.
Amélia C. : Que penses-tu du service proposé par Amazon par exemple ? Ou celui de Librinova ?
Grégoire L. : Le service d’Amazon est très bon. Comme je l’écrivais plus haut, la prise en main est très simple. Toutes les étapes sont bien indiquées et leur service client (en cas de questions) répond très rapidement. Aussi, Amazon fait de l’impression à la demande. Cela signifie qu’il n’y a aucun stock de livres. Je connais certains auto-édités qui, sans passer par Amazon, doivent imprimer tous leurs livres (et donc payer l’impression) pour les envoyer eux-mêmes. Cela est un bon point pour le géant américain. Par ailleurs, Amazon dispose de plusieurs leviers (advertising, affiliate program…) qui sont de bons moyens d’acquisition de lecteurs et de revenus. Librinova, je suis assez mitigé car j’ai eu des retours très négatifs de certains auteurs, notamment par la prestation très onéreuse de quelque chose de gratuit (si on prend le temps).
Amélia C. : En plus de la rédaction de ton roman, quel travail as-tu réalisé par la suite pour assurer la promotion de ton livre ?
Grégoire L. : La promotion du livre est un travail ÉNORME! Quand on écrit, on ne se rend pas compte du temps que cela nous prendra. J’ai activé mon compte instagram pour promouvoir l’écriture de Zilwa, mes lectures, mes astuces… De manière à me construire une communauté. J’ai ensuite contacté des bloggueurs littéraire (comme toi ;)) car, dans le cadre d’un blog, on peut beaucoup plus rentrer dans le détail (alors que Insta c’est vraiment du visuel). Ensuite, en parlant de blog, j’ai créé le mien que je mets à jour régulièrement (gregoirelaroque.com). Puis, j’ai aussi contacté la presse locale pour les prévenir de la sortie de mon livre. Enfin, j’ai organisé une séance de dédicaces qui a très bien fonctionné et je compte bien en faire d’autres !
Amélia L. : Quels sont les freins selon toi à utiliser l’auto-édition pour un jeune auteur ?
Grégoire L. : Le temps à y dédier est un gros frein (même si, grâce à Amazon, c’est assez rapide). Toute la communication, le démarchage des librairies et des chroniqueurs, la création de la couverture… sont des choses que l’auto-édité doit faire tout seul. Il faut prendre cela en compte. Aussi, forcément, on est moins distribués car, en ME, ton livre peut se retrouver dans plusieurs points de vente (ce qui n’est pas le cas en auto-édition, sauf en faisant un travail efficace de prospection (on en revient au temps dédié…).
Amélia C. : Quels sont les avantages ?
Grégoire L. : Il y a beaucoup d’avantages! Déjà, le plus évident: on contrôle tout. Alors, certes, comme je l’ai répondu plus haut, cela nécessite du temps mais toute la communication nous est propre. On peut dire et mettre en avant ce qu’on veut! Pareil pour le livre en lui même: beaucoup de maisons d’édition font changer des passages à l’auteur qui peuvent dénaturer le récit. Et bien, pas en auto-édition! Notre histoire reste fidèle à notre idée et nous sommes les seuls à posséder le dernier mot. Enfin, un argument et pas des moindres: on peut gagner plus d’argent en auto-édition qu’en ME. Les redevances d’un auteur auto-édité (pour un livre papier) sont de 30% sur Amazon, alors qu’en maison, on sera autour de 9%… Donc si un auto-édité vend beaucoup, cela peut être bien lucratif !
Amélia C. : Est-ce qu’en tant que lecteur, tu lis des livres auto-édités ?
Grégoire L.: Bien sûr! Certains auto-édités furent de véritables coups de coeur: Lucille Chaponnay, Yoan H. Padines, Mikki Summers, Franck J. Matthews, Megara Nolhan… et tellement d’autres! Ce sont des auteurs bourrés de talent qu’il faut absolument découvrir !
Amélia C. : Avais-tu une opinion différente sur le sujet avant de publier en auto-édition ?
Grégoire L. : Oh oui… Je n’avais même pas songé à m’auto-éditer à vrai-dire. Pour moi, l’auto-édition était ce que j’avais décris plus haut: imprimer tous ses livres et faire du porte à porte pour les vendre. Cela ne me correspondait pas. Cependant, quand j’ai découvert Amazon, j’ai tout de suite aimé.
Amélia C. : comment as-tu trouvé un illustrateur pour réaliser la couverture de ton roman ?
Grégoire L. : Ma petite soeur est graphiste! C’est elle qui a dessiné et créé les visuels du livre! Vous pouvez d’ailleurs voir son travail par ici: https://sarahvalensi.myportfolio.com/
Amélia C. : Est-ce qu’il y a des pièges à éviter en auto-édition ?
Grégoire L. : Le piège est de sous-estimer la communication qu’il faut faire de son livre. Une fois qu’on est auto-publié, un nouveau travail commence! Et il est très important pour pouvoir vendre. Une fois que l’auteur est connu, peut-être qu’il aura moins besoin de communiquer sur ses romans car sa communauté sera au rendez-vous. En attendant, tant que ce n’est pas le cas, il faut se retrousser les manches !
Si tu souhaites plus de détails sur le travail de communication d’un auteur auto-édité, je te conseille l’article de Grégroire sur le sujet.
Pour conclure sur l’auto-édition
L’auto-édition traîne une mauvaise image. Or, elle est la preuve d’une vitalité d’écriture de nos jours avec des auteurs encore plus motivés au vu des difficultés de ce mode de publication. Dois-je rappeler que certaines auteures connues comme Delphine de Vigan, Aurélie Valognes et de façon plus confidentielle Alex Evans, ont commencé à publier en auto-édition avant de se voir proposer un contrat en Maison d’édition ?
A notre niveau comment faire pour redorer l’image de l’auto-édition ? Je dirais par des petits pas et de la bonne volonté. J’ai proposé quelques démarches plus haut, mais il en existe bien d’autres !
L’important étant surtout, de découvrir de la bonne littérature : celle qui nous inspire, nous fait voyager, nous émeut. Peu importe son mode de diffusion.
Et toi ? Lis-tu des livres auto-édités? Quels sont tes auteurs préférés ? As-tu d’autres sites sur l’auto-édition à me faire découvrir ?
Chocolat chaud et coin du feu,
A.Chatterton
Merci, pour cet éclairage intéressant sur l’auto-édition.
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De rien. Contente que cela t’aie apporté quelque chose 😁
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Article très intéressant 🙂 j’en avais écrit un sur l’auto édition pour rappeler sur c’était régulièrement un choix et pas par défaut parce que personne ne voulait de l’auteur. Malheureusement cette façon de penser est récurrente mais est aussi renforcée par des personnes qui choisissent de s’autoediter sans le faire correctement. Tu proposes un chouette tour du sujet, je suis contente que ton opinion ait favorablement évolué o/
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Merci. Faudra que j’aille lire le tien 😉
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Très bel article qui reprend complètement mon point de vue sur l’auto édition. Je suis tombée dedans (en tant que lectrice) il y a plus de 7 ans et je n’en démords pas : il y a de vrais talents, refoulés par les maisons d’édition car ils ne rentrent pas dans le moule marketing du moment, alors qu’ils ont une plume littéraire très qualitative ! Cela me désole fortement mais malheureusement c’est le jeu 😦 Les plumes perdent en qualité au détriment d’un langage pauvre, surtout en littérature jeunesse..
Mes chouchous auto édités sont donc un peu hors piste : Bouffanges, Franck Driancourt, Frédéric Soulier, Brian Merrant, Ruault Gérald, Benoit Toccacieli et tant d’autres..
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J’en lis un peu moins mais les auteurs auto-édités ont longtemps été majoritaires sur mon blog parce qu’il y a des merveilles et que j’ai le sentiment que c’est avec ce marché que le travail de blogueur, tel que je le conçois, prend son sens dans la mesure où il permet de présenter des livres ne bénéficiant pas d’une grande diffusion et publicité.
Il y a hélas de mauvaises élèves qui donnent une mauvaise image autant en termes de qualité de livre que de comportement, mais il y a aussi des plumes merveilleuses qui gagnent à être (re)connues.
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Oui, et j’ai l’impression que l’image de l’auto édition est en train de changer avec beaucoup plus de professionnalisation. C’est super positif.
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