Comment j’achète mes livres ? Où je déniche mes nouvelles acquisitions ? Quels critères sont déterminants dans mes choix de lecture? Autant de questions banales et qui pourtant reflètent mes habitudes de lectures en tant que lectrice et bibliothécaire. Peut-être avons-nous les mêmes ? Peut-être agissez-vous différemment ? Voici mon anatomie de lectrice.
Mon identité de lectrice

Je suis une grosse lectrice avec une moyenne de 150 livres par an. Je lis environ 1 roman de 300 pages par semaine. J’apprécie la littérature de l’imaginaire avec une préférence pour la fantasy, le fantastique, le steampunk et le post-apocalyptique. Il m’arrive de lire du policier s’il est mêlé à de la littérature de l’imaginaire. Je lis du roman adulte, Young Adult et grand adolescent. Et j’apprécie surtout les intrigues qui me font réfléchir, avec des sens cachés ou des enquêtes où je dois participer activement en tant que lectrice. Je déteste les pavés de 500 pages et les longues descriptions. J’aime aller à l’essentiel, aussi le format nouvelle est mon préféré. Bref, il faut que ça bouge et que je puisse en retirer quelque chose lorsque je lis.
Je suis non seulement une lectrice mais aussi une blogueuse et une bibliothécaire. Donc, j’aime partager mes lectures en plus de les lire. Pour autant, mon budget d’acquisition personnel est assez limité donc je choisis avec le plus grand soin toute nouvelle lecture qui viendra s’intégrer dans ma bibliothèque.
Ma logique est d’acheter uniquement des livres papier que je compte relire pour éviter de trop m’encombrer. Donc, soit je les ai déjà lus en numérique, soit je les ai empruntés au travail pour les lire, soit je prends le risque d’acheter la dernière publication d’un auteur que j’apprécie et dont je suis certaine d’aimer l’histoire.
Je ne suis pas forcément attachée au papier par souci d’alléger ma bibliothèque et en souvenir d’un ancien déménagement où le poids de mes cartons de livres m’a achevée. J’ai donc une grande exigence lorsque j’achète un livre et s’il ne rempli pas ses fonctions, je n’ai aucun scrupule à le revendre ou le donner et même à arrêter ma lecture.
Quant aux livres numériques, même si j’apprécie la lecture sur papier, je trouve pratique d’avoir sur moi ma bibliothèque mobile. C’est une forme de minimalisme que je conserve d’anciennes lectures de développement personnel. Le fait de travailler en bibliothèque et de brasser beaucoup de livres m’a aussi permis de désacraliser totalement mon rapport à la lecture. Ce qui m’intéresse, c’est le texte, pas la couverture.
Dénicher de nouvelles lectures

En tant que lectrice et professionnelle du livre, mes méthodes pour trouver de nouvelles lectures diffèrent d’une lectrice lambda. Au travail, j’ai plusieurs outils à ma disposition qui me sont aussi utiles dans mes achats personnels. La différence réside dans le fait que lorsque j’achète en tant que professionnelle, les lectures ne me sont pas destinées mais plutôt au public de la bibliothèque. Mais il peut arriver que parmi les livres choisis se trouvent des lectures présentes dans ma wishlist personnelle. Voici mes outils pour dénicher de nouvelles lectures :
Le réseau social Instagram est ma principale source de veille. Je suis abonnée à la fois à certains blogueurs qui ont des goûts similaires aux miens, et aux principaux éditeurs qui m’intéressent pour les dernières sorties. Quand un titre me plaît, je mets en favoris la publication associée sur Instagram dans un dossier Livre Wishlist pour y revenir plus tard. Cela me sert également pour mes commandes professionnelles si j’ai zappé un titre en dehors de canaux habituels. Je n’utilise pas Facebook ou Tiktok pour réaliser cette veille : sur Facebook, j’ai un doublon de publication des éditeurs qui ont publié sur Instagram. Sur Tiktok, ce ne sont pas vraiment des présentations qui donnent envie, plutôt un jeu avec le livre. Je ne suis pas non plus adepte des bookhauls sur Youtube, car je préfère avoir des conseils lecture plutôt qu’un déballage de titres que j’ai déjà sur Instagram.
Office professionnel
En tant que bibliothécaire, j’ai la chance de bénéficier d’un office de romans jeunesse et Young adult par mon libraire local, tous les deux mois. Un office est un dépôt de documents laissé par un libraire à un bibliothécaire pour qu’il puisse lire certains livres avant de les commander. Ma libraire me propose une sélection sympa, adapté à la bibliothèque où je travaille, mais j’y trouve souvent des titres en Young adult qui m’intéressent à titre personnel. J’ai l’occasion de les feuilleter et de les lire en entier avant de me décider pour les acheter pour la bibliothèque, mais aussi à titre personnel.
Alertes programmées sur logiciel de commande
Toujours en tant que bibliothécaire, j’ai accès à un logiciel de commandes qui s’appelle ORB, similaire à Electre pour les libraires, sur lequel j’ai programmé des alertes sur les sorties hebdomadaires de certains éditeurs. Cela me permet de ne rien laisser passer en termes de nouveautés, sauf si la recherche n’aboutit pas (car mal programmé ou pas de sorties). Je m’en sers à titre personnel pour repérer des titres.
Club lecture avec une amie
Tous les weekends, je réalise un club de lecture à deux avec une amie en visio sur messenger. Nous avons des goûts similaires et échangeons pendant deux heures sur nos dernières lectures. Cela m’ouvre aussi à d’autres genres littéraires que je lis moins et m’apporte de nouvelles découvertes. Je note ses propositions sur une application de notes de mon téléphone.
Ecouter des podcasts sur la littérature
Il y a peu, j’écoute le podcast Les Grimoires de l’imaginaire créé par Veryimportantbook. Cela me permet d’avoir des conseils lecture assez fins sur des livres de la littérature de l’imaginaire. Après chaque écoute, je note sur une application de notes de mon smartphone les titres proposés pour les retrouver par la suite.
Aller en librairie
C’est assez rare pour moi d’aller en librairie. Parce que j’habite à la campagne, donc je dois me déplacer. Mais aussi parce que j’ai déjà beaucoup de documents disponibles au travail. Quand je me déplace, je vais toujours à une librairie spécifique qui dispose d’un rayon de littérature japonaise contemporaine pour flâner. J’y vais en moyenne une fois par trimestre. Pour la littérature de l’imaginaire, je n’ai pas besoin vu que j’ai tout à ma disposition.
Aller à des Salons littéraires
Une fois par an, je me rends aux Imaginales. C’est en partie pour découvrir de nouveaux auteurs à partir des conférences thématiques, mais aussi pour acheter directement des livres que j’ai repérés à l’avance. Je me laisse un achat surprise imprévu par an au cas où je tombe sur quelque chose d’intéressant. Je compte changer de Salon en 2023, mais la logique reste la même.
Choisir ses lectures

Ma wishlist est composée par les publications Instagram mises en favoris et mon application de notes de téléphone. J’ai également des titres en liste de favoris sur mon compte Fnac pour voir s’ils sont disponibles. Sur l’application de notes, ma wishlist est désordonnée. J’y indique le titre, l’auteur, le type de livre, le genre et parfois un commentaire pour me souvenir de quoi il parle. A partir de cette base, je vais approfondir mes choix en me basant sur des avis lecture laissés à plusieurs endroits :
WordPress
Mon blog étant hébergé sur WordPress, j’ai accès à un abonnement à d’autres blogs similaires au mien. Parmi eux, j’ai certains amis blogueurs ou des blogs de prédilection qui creusent un peu leurs avis lecture et avec qui j’ai des similitudes de goût. Donc, lorsque certains proposent un titre, il est fort possible qu’il me plaise et je vais lire leur chronique pour vérifier. Mais il peut arriver que nous ayons des divergences d’opinion, et je ne suis pas à l’abri de surprises.
Babelio
Je suis abonnées à certains blogueurs influents sur Babelio, mais en général, lorsque je veux acheter un livre je regarde d’abord sa note Babelio et surtout le détail des commentaires négatifs. S’ils sont assez étayés, cela ne me donne pas envie d’aller plus loin. Si c’est juste un commentaire plat ou une histoire de goût, je vais parfois lire le livre. Je regarde rarement un livre qui a en dessous de 3.5/5 en note.
Lecture de l’Office
Dans le cadre de mon travail, comme mentionné plus haut, j’ai la chance de recevoir un Office de livres tous les deux mois. Cela me laisse l’occasion de feuilleter le début ou l’intégralité de certains livres sans avoir à les acheter moi-même. De ce fait, s’ils étaient dans ma wishlist, cela m’aide à me décider pour un achat ultérieur.
En règle générale, je ne réalise que très peu d’achats impulsifs car j’ai un budget de livres personnel assez limité, ce qui peut paraître paradoxal pour une bibliothécaire. C’est pour cela que je prends autant de temps à me décider avant d’acheter un livre. J’attends d’être certaine de mon choix avant de franchir le pas et je peux me montrer très déçue quand le livre n’est pas à la hauteur de mes espérances. Je ne cède pas à la popularité immédiate de certains livres et j’attends d’avoir des retours pour savoir s’ils pourraient me convenir car je suis souvent déçue des livres mis trop en avant sur Instagram.
Organiser ses achats de livres

Mon budget pour les livres est de 50 euros mensuels. Donc, je varie les types de livres pour faire rentrer mes envies dans ce budget. J’achète en neuf, en numérique, en occasion, en grand format et en poche. J’ai également d’autres sources pour m’approvisionner sans dépenser.
Achats de livres papier en neuf
J’achète mes livres grand format sur le site internet de la Fnac pour deux raisons : la première est que le libraire le plus proche de chez moi est à 30 minutes en voiture. J’habite à la campagne donc cela sollicite un déplacement qui n’est pas sur mon trajet immédiat pour aller au travail. La seconde raison est que je dispose d’une carte de paiement Sofinco en partenariat avec la Fnac qui me permet d’avoir du cashback tous les mois en bons d’achat sur le site de la Fnac, à chaque utilisation de la carte. Ces bons cadeaux me permettent de diminuer le prix d’achat des livres que j’achète sur le site, et cela peut monter jusqu’à 10 euros toutes les 8 semaines. Et la livraison est gratuite.
Il m’arrive d’acheter certains livres directement auprès de l’éditeur quand il n’est pas distribué sur la Fnac. Dans ce cas, le budget est plus conséquent et la décision très réfléchie car le livre est souvent plus cher et il faut compte 5 euros de frais de port minimum. C’est le cas pour de petites maisons d’éditions qui proposent des beaux-livres.
Il m’arrive aussi d’acheter plus rarement en librairie tous les trimestres, des romans format poches de littérature contemporaine japonaise. Cela fait partie d’une sortie complète où je fais le tour de trois librairies dans un après-midi et où je vais prendre le goûter dans un salon de thé. Je n’ai pas forcément d’idée de titre, je regarde en fonction du stock présent et des titres de ma wishlist, avec un budget de 15 euros maximum.
Enfin, je réalise des achats groupés de grands format une fois dans l’année avec un budget d’environ 100 euros lors de ma sortie au Salon des Imaginales. Mais le salon me coûte beaucoup plus cher car je reste 4 jours, donc c’est une sortie rare et bien pensée en termes de budget (avec hébergement, repas et transport). C’est l’occasion pour moi de rencontrer mes auteurs préférés en plus de mes achats.
Achat de livres numériques
Je dispose d’une liseuse Kobo qui me permet d’acquérir des livres à la fois sur le site de la Fnac mais aussi sur d’autres sites internet (sauf Amazon). J’achète donc certains titres sur la Fnac ou Emaginaire.com pour payer moins cher ou parce que je ne souhaite pas à terme garder le livre physique dans ma bibliothèque.
Comme ma liseuse n’est pas compatible avec les livres vendus sur Amazon, je lis peu certains auteurs en numérique, notamment ces auto-édités, disponibles uniquement sur cette plateforme.
Achat de livres papier en occasion
Je trouve facilement certains titres moins récents sur Vinted pour les livres que j’ai lu en numérique ou empruntés à la bibliothèque et que je souhaite acquérir en format papier pour ma bibliothèque personnelle. J’ai créé des alertes avec des titres et des auteurs que je consulte régulièrement. Je dépense maximum 5 à 8 euros pour une occasion en très bon état, hors frais de port. L’avantage de Vinted, c’est la possibilité de négocier les prix des documents, au contraire des autres plateformes d’occasion comme Momox, Amazon, Fnac.
Il m’arrive d’aller chez un bouquiniste local à l’occasion sans titre en particulier, pour flâner, mais il est rare que je trouve un livre qui me convienne.
Livres gratuits
J’avais déjà réalisé un article sur mes astuces radines pour lire sans se ruiner. Voilà ici les deux astuces que j’utilise au quotidien en tant que lectrice :
En tant que blogueuse, j’ai plusieurs partenariats avec des éditeurs dont les livres m’intéressent. Quand un livre que j’avais repéré va bientôt sortir dans leur collection, je sollicite un service presse sur ce titre spécifiquement. Cela m’évite d’acheter le livre et je produis un avis lecture pour l’éditeur que j’aurais de toute façon écrit si j’avais acheté le livre.
En tant qu’usagère de la bibliothèque où je travaille, je peux emprunter des livres papier et numériques. En effet, nous disposons aussi d’une bibliothèque numérique avec emprunt possible des documents pour 3 semaines. C’est toujours un plus pour lire des livres sans rien dépenser ni s’encombrer de livres papier.

Voilà comment j’achète mes livres. Cela peut paraître un processus long et fastidieux, voire un peu rigide, mais à l’heure où le papier devient de plus en plus cher, et où mon salaire de fonctionnaire n’augmente pas beaucoup, il est nécessaire pour moi de garder la tête froide concernant mes acquisitions livresques.
Par ailleurs, j’ai la chance de travailler dans un lieu qui me fournit mon loisir principal, mais même si ce n’était pas le cas je serais une usagère assidue des bibliothèques pour les mêmes raisons.
Et vous, comment achetez-vous vos livres ? Allez-vous en librairie ? Réalisez-vous des wishlist ? Avez-vous des outils pratiques pour vous aider dans vos choix ou l’organisation de vos envies ? Dites-moi tout en commentaire…
Tirelire et Pile à Lire
A.Chatterton
C’est super intéressant de découvrir ton processus d’achat et ses spécificités de part ton métier. Vu tout ce que j’emprunte en tant que simple usager, je pense que si je travaillais dans une bibliothèque, ma PAL ne baisserait jamais, mais j’aurais peut-être la dépense un peu moins facile…
Quant au club de lecture avec ton amie, je trouve ça super sympa 🙂
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Merci. 😁 Je suis curieuse de connaître ton propre processus de sélection 🤗
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Il est assez simple, je mets plein de livres sur ma wish list, mais je finis souvent par acheter des livres qui n’y sont pas mais que je trouve à petit prix…
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Génial 🤣
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Mais , mais, mais, je lis ton article et boum, je tombe sur le podcast! Merci énormément.♥♥♥ Ca me fait tellement plaisir. Je trouve l’article super cool. On voit l’avantage de ton métier dans la sélection des livres.
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Et oui, quand j’aime je partage 🤣. Tu t’y retrouves aussi vis à vis de ton métier ? 😁
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merci ♥. Pas du tout dans mon métier. On n’a pas de livres du tout à part des dossiers sur des trucs assez techniques 😦
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ohlala ! :0 pas fun du tout !
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Merci pour cet article, j’aime beaucoup ton processus de sélection. J’avoue pour ma part utiliser aussi les boîtes à livres des coins où je passe. Je fais régulièrement du tri dans mes bibliothèques même si selon monsieur je n’en sors pas assez lol (j’avoue je triche en en sortant de la mienne pour les mettre dans celles de mes filles 😉 mais chut !!)
J’ai aussi une WL sur amazon (pas pour les acheter là mais parce que je trouve ça facile pour la gérer) , j’y vais souvent pour ajouter, enlever, remettre parfois en fonction de mon humeur ou des chroniques lues sur les blogs ou Babelio.
Étant à mi-temps mon budget est aussi limité et comme on est 3 dévoreuses il faut aussi partager les dépenses lol. Mais on est inscrites à la médiathèque alors ça permet d’en découvrir certains parfois avec un temps de retard sur les sorties mais ce n’est pas grave.
Je lis beaucoup en numérique aussi grâce à quelques partenariats avec des auteurs auto-édités ou des ME (grâce à la plateforme simplement.pro ou au site netgalley par exemple) et comme ça je n’achète ensuite que mes coups de cœurs ou parfois un achat compulsif mais ça devient rare vu mes mauvais choix dernièrement lol.
Oh et j’adore l’idée du club de lecture avec ton amie. IL n’y en a pas ici ou alors dans des genres que je ne lis pas . Il faudrait que je fasse comme ça avec les copines …
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Ravie de connaître ton fonctionnement, on fait ce qu’on peut avec le budget qu’on a 🤣. Et oui, le club lecture c’est sympa entre amies mais il faut avoir des amies qui lisent aussi 😅
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J’en ai c’est ça le pire mais grâce à FB d’ailleurs car sur place celles qui lisent n’ont pas du tout le même genre de lecture. Elles sont pour la plupart allergique à l’imaginaire 😥
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C’est tellement dommage 😱
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Oui mais celles de FB aiment comme moi , il faut juste que je leur propose , si on trouve un créneau compatible 😉
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Etant bibliothécaire aussi, j’ai à peu près les mêmes canaux que toi. J’ajoute aussi Goodreads (d’une part parce que je m’occupe des acquisitions des fictions en VO, d’autres part parce que ça me permet d’avoir un aperçu des titres intéressants dont surveiller la traduction ou, pour la SFFF, identifier les séries puisqu’apparemment les éditeurs VF ne savent pas le faire)
Je surveille aussi les sorties des ME (je me suis constitué une liste des ME SFFF, comme ça quand je fais ma veille je fais un tour complet de leurs sites avec ma liste).
Pour les acquisitions, je profite aussi des périodes de promos numériques, d’autant qu’il y en a souvent en SFFF mais pareil, n’ayant qu’une Kobo ça me limite l’accès aux auto-édités.
J’ai plusieurs listes : une wishlist (= ce que j’inclurais dans mes achats) et une liste à lire (ce que j’ai envie de lire, mais ça peut être un emprunt à la bibli, à l’office, etc). De temps à autre, je fais le tri (surtout dans la seconde, où j’ai tendance à être moins restrictive puisque ça sera probablement un emprunt, mais comme les journées ne font que 24h, je ne peux pas tout lire non plus !)
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