And my watch begins #27

Au sommaire de cette veille littéraire du net : un challenge littéraire sur les auteures, une chaîne youtube qui décrypte le cinéma, un genre de romance méconnu autour de la cuisine, un documentaire sur les maisons miniatures hollandaises, une nouvelle série autour de Sherlock Holmes, un appel à textes sur la Commune de Paris, du coloriage à partir d’oeuvres patrimoniales, une artiste inspirante amoureuse de la peinture et de la littérature.

L’article découverte du mois

J’ai découvert il y a peu l’existence du genre littéraire suivant : la romance culinaire sur le blog d’A Livre Ouvert avec son article assez détaillé sur le sujet. Ce type de romance nous vient des anglo-saxons et se traduit par Cooking ou Culinary romance. Il évoque des intrigues qui conjuguent rencontre amoureuse et cuisine, avec l’un des personnages qui est mordu de pâtisserie, vin, bons petits plats… Ce n’est pas très connu et normé en France alors que ça cartonne dans les pays de la langue de Shakespeare !

L’article d’A livre ouvert est très intéressant car elle évoque des hypothèses sur les origines de ce genre et propose des exemples de romans, en plus de t’expliquer ce que c’est. En gros, ce serait l’opposé des romans Chick litt avec des héroïnes centrées sur la mode et le fait de garder la ligne. Dans la romance culinaire, l’héroïne est plutôt épicurienne, se focalise sur ce qui lui fait plaisir et est plutôt bien dans sa peau. Un exemple de roman est la trilogie de La petite boulangerie du bout du monde de Jenny Colgan dont je t’ai déjà parlé dans mon bilan du HO HO HO challenge.

Pour en savoir plus sur ce genre et découvrir aussi d’autres types de livres méconnus comme le Slow Burn ou la Romance paranormale, je t’invite à consulter l’article d’A livre ouvert ainsi que sa rubrique Histoire des genres littéraires.

Le challenge instagram du moment

En mars, nous célébrons la journée de la femme. Quoi de plus naturel que de proposer un challenge mettant en valeur la production des auteures ? Il en était déjà question dans certaines catégories du challenge Le Printemps de l’Imaginaire Francophone mentionné dans ma veille du mois dernier, mais si tu préfères un challenge plus court, tu aimeras peut-être celui-ci car il dure seulement un mois. Créé par la blogueuse Florence de Floandbooks en 2018, il s’intitule Mars au féminin et comprend un seul menu avec des propositions de genres littéraires différents pour lire et découvrir des auteures. Tous les genres sont acceptés y compris les documentaires, et tu peux échanger et réaliser des lectures communes sur le Discord de Florence, ainsi que son groupe Facebook consacré au challenge. Tu trouveras les détails sur son compte intagram ci-dessous:

La chaîne youtube du mois

Je t’ai déjà parlé de la chaîne Et tout le monde s’en fout dans ma veille littéraire du net #3 qui est une chaîne de vulgarisation autour de pleins de concepts abstraits réalisée de manière rigolote par une équipe fort talentueuse et un personnage principal parano. Et bien, je vais recommencer à t’en parler car ils ont produit récemment une série de vidéo pour parler de l’envers du cinéma intitulée Une séance presque parfaite, en partenariat avec le CNC (Centre National du Cinéma) et le magazine Premiere.

En environ 4 minutes, l’ouvreur un peu fou de la salle de ciné t’explique un concept de cinéma de manière simple et amusante. Par exemple : le sexisme au cinéma, ce qui fait un bon film, le mensonge au cinéma, l’exception française, les films maudits… C’est toujours aussi drôle, bien rythmé, intéressant et en plus cela soutient l’industrie du cinéma qui est actuellement en crise.

Donc en attendant d’entrer à nouveau dans une salle de cinéma, tu auras l’occasion de te cultiver sur le 7e art depuis chez toi. Merci Et tout le monde s’en fout !

La ressource gratuite du moment

Début février a eu lieu une opération intitulée #Coloryourcollections à destination des établissements dédiés à la conservation patrimoniale. Le principe était de proposer des copies de leurs oeuvres dénuées de couleurs en libre-accès afin que le public puisse réaliser des coloriages qui sortent de l’ordinaire.

De nombreux établissements ont relevé le défi et l’ensemble des ressources a été rassemblées sur le site mis en place par l’Académie New Yorkaise de Médecine et sont totalement utilisables en libre-accès. On y trouve des coloriages assez hétéroclites : dessins d’horticulture, gravures d’animaux, caricatures humoristiques, peintures de châteaux, enluminures…

Les époques, styles, sujets et pays se mélangent dans un joyeux bazar. Une parfaite ressource pour du coloriage anti-stress en écoutant un podcast audio !

La nouvelle série à découvrir absolument

Si comme moi tu es fan de Sherlock Holmes, tu seras plus que ravi(e) d’apprendre qu’une série est en préparation sur Netflix autour des Irréguliers de Baker Street, ces gamins des rues qui servent d’indics au Détective. La série sort le 26 mars 2021 sur la plateforme et comprendra XXX épisodes. Je note déjà quelques changements vis à vis de l’histoire originale : les « gamins des rues » sont plutôt des ados voire des adultes, et que la série glisse subtilement vers le fantastique et l’horreur d’après la bande-annonce. J’espère que la qualité sera au rendez-vous. Je te ferai un retour dessus dans ma veille du mois prochain. 😉

L’appel à textes du moment

Je t’ai déjà parlé de l’Histoire de la Commune de Paris à travers la série de romans jeunesse Les Filles du Siècle de Marie Despechin et ce n’est pas par hasard. Cette année a lieu l’anniversaire de l’événement ! A cette occasion, la maison d’édition La Clé d’Argent lance un appel à textes pour nouvelles sur ce thème. Il s’agit de proposer une histoire mêlant cette période historique à la littérature de l’imaginaire. Science-fiction, Fantasy, Fantastique, Steampunk (qui sait ?) sont les genres plébiscités. Tu peux retrouver les détails des contraintes d’écriture sur le site internet de la maison d’édition. L’appel à textes est valable jusqu’au 28 mai 2021. A vos plumes ! 😉

Le documentaire du mois

J’ai une passion bizarre pour les maisons miniatures. Du coup, à chaque fois que je rencontre un documentaire sur le sujet, j’ai envie de le partager. Rappelle-toi celui sur la maison de poupée de la Reine Mary dans ma veille littéraire #19.

Dernièrement, j’ai visionné un documentaire associé au film The miniaturist. Le film évoque une jeune épouse hollandaise incarnée par l’actrice Anya Taylor-Joy, qui découvre des secrets sur son mari et son entourage, à travers une maison miniature reçue en cadeau le jour de ses noces. La maison représente sa vraie maison à petite échelle avec tous les éléments qui la compose. Il s’agit de l’élément central du film et le sujet du documentaire. A noter que ce film est l’adaptation d’un roman historico-policier de Jessie Burton : Miniaturiste.

Pour revenir au documentaire centré sur la maison miniature, on nous explique qu’il était commun pour les jeunes épouses hollandaises de recevoir des maisons de poupées, dans les familles riches au XVIIème siècle. Qu’ont de particulier ces maisons de poupées ? C’étaient des cadeaux pour des femmes adultes, qu’elles agrémentaient selon leur bon vouloir, parfois de façon plus riche que leur propre intérieur car c’était la seule chose sur laquelle elles avaient un contrôle au quotidien.

Dans une société protestante où l’austérité était de mise, avec des intérieurs fonctionnels et des tenues très épurées, la maison de poupée était un trésor familial souvent caché dans un meuble avec des portes, et comprenant des objets très coûteux et d’une extrême finesse. Elle pouvait servir d’objet éducatif pour apprendre à tenir sa maison, le foyer étant objet central de la religion protestante (à l’inverse de la religion catholique centrée sur l’Eglise.) C’était aussi une mode pour les femmes mariées de riches commerçants qui leur permettait de dépenser de l’argent, et aussi un symbole de statut social.

Il ne reste que 5 maisons de poupées intactes de cette époque dans le monde. Celle évoquée dans le film et le documentaire appartenait à Petronella Oortman et se trouve au Rijksmuseum à Amsterdam.

Le documentaire t’explique l’histoire de cette maison, sa composition en mêlant des extraits du film en 7 minutes. Il est en anglais donc si tu n’es pas à l’aise avec cette langue, je t’invite à lire l’article wikipedia consacré à la maison de poupée de Petronella qui te donnera beaucoup de détails dessus. 😉

L’artiste du moment

Je lis depuis quelques années déjà les articles du blog de Miss Pandora alias Louise Ebel et je me suis abonnée depuis peu à son compte Instagram car j’adore son travail. Louise est modèle photo. Elle propose des photos d’elle essentiellement, qui mettent en valeur une esthétique particulière à travers la mode, l’art, l’architecture, la littérature, les intérieurs anciens. Elle nous emmène en voyage, nous fait découvrir des pays ou des musées oubliés, nous dévoile un peu de son intimité à travers sa vie parisienne et normande. Elle a même pendant un temps travaillé au Japon pour présenter des émissions.

Fervente adoratrice des jolies étoffes, de l’ancien et du beau, c’est un univers hors du temps qu’elle dessine pour nous, au gré de ses inspirations. Que dire de plus ? La belle a aussi écrit un livre sur des femmes inspirantes comme elle. Il s’intitule Excessives ! Destins de femmes incroyables au XIXème siècle publié chez Favre éditions.

Dernièrement, face à la fermeture des musées, Louise a lancé un appel à la nostalgie de ces lieux sacrés du beau… pour mieux nous faire découvrir ensuite deux petits bijoux situés à Moulins : le musée Anne de Beaujeu et de la Maison Mantin, une demeure bourgeoise restée dans son jus depuis le début XXème siècle. Un joli moment qui nous fait oublier un temps cette crise sanitaire qui s’éternise…

Difficile de vous donner un aperçu de l’étendue de son univers, alors j’ai opté pour cette photo qui représente pour moi l’essence même de la parisienne. Mais Louise ne se limite pas à cela, aussi je t’invite fortement à aller jeter un coup d’oeil à son Instagram qui offre une vue plus complète de ses inspirations.

Voilà, ma veille est terminée. N’hésite pas à m’indiquer en commentaire tes propres trouvailles pour la beauté du partage. Si tu as raté mes autres watch, tu peux les retrouver ici.

Cerisiers en fleurs et mimosas,

A.Chatterton

8 réflexions sur « And my watch begins #27 »

  1. Les voyages de K 06/03/2021 — 12 h 35 min

    Merci pour ce partage 😊
    J’aime beaucoup le documentaire associé à The miniaturist

    J’aime

  2. Super cette veille ! Je n’étais pas au courant pour la série dérivée de Sherlock je vais zieuter ça avec attention 😏

    Aimé par 1 personne

      1. Oui avec plaisir 🙂

        Aimé par 1 personne

  3. Article passionnant comme d’habitude ! J’ai découvert plein de choses passionnantes 😍

    Aimé par 1 personne

  4. J’aime beaucoup l’initiative de Mars au féminin.
    Quant à Irréguliers de Baker Street, je serai au rendez-vous 🙂

    Aimé par 1 personne

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