Ces livres qu’on relit …

Je ne sais pas vous, mais dans ma bibliothèque j’ai depuis toujours quelques livres que je relis de temps en temps à des périodes de l’année ou selon mon humeur, qui m’accompagnent depuis toujours et dont je ne peux absolument pas me séparer. Je vous invite à faire un petit tour dans mes collections, le temps d’un article…

Au fil des ans, j’ai souvent trié mes livres mais certains sont restés, pire encore, je me suis rendue compte que j’en avais « besoin » et je les ai rachetés, après m’en être débarrassés. J’ai identifié plusieurs catégories qui correspondent me semblent-il, à mes étapes de vie ou des moments marquants de mon existence. En voici le résumé :

Les livres d’enfance et le sentimentalisme

L.May_Alcott_les_quatre_filles_du_DR_March

J’ai gardé la plupart de mes livres d’enfance par attachement sentimental. Sans vous refaire la liste pour l’avoir évoqué dans un autre article, il m’arrive d’en relire parfois quelques uns… et de changer de point de vue sur le récit. En effet, en grandissant, on n’a pas toujours le même regard sur les choses et le souvenir d’une lecture d’enfance est souvent différent au vu de la manière dont on s’est construit. Cela peut occasionner de bonnes ou de mauvaises surprises. De tous ces livres, Les quatre filles du Dr March de Louisa May Alcott, s’est installé dans ma bibliothèque. La petite fille que j’étais s’identifiait aux modèles féminins. L’adulte que je suis reste marquée par la vision féministe du roman. Dans tous les cas, impossible de m’en défaire. J’ai une version pour enfant (donc simplifiée) pour le moment, mais je compte acquérir celle intégrale pour adultes.

Les méthodes de développement personnel et la manière d’aborder l’existence

l'art de la simplicité Dominique Loreau

Depuis toute petite, je lis ce qui me tombe sous la main. A l’adolescence, non contente de la fiction, je me suis beaucoup tournée vers les méthodes de développement personnel pour comprendre ce qui se passait en moi et dans mon univers immédiat… mais aussi parce que ma mère en lisait beaucoup. Après les méthodes de Feng Shui pour la maison et celles pour arrêter de se sentir débordée, j’ai découvert L’art de la simplicité de Dominique Loreau. Cela a été une révélation accompagnée d’un besoin de couper le cordon familial.

Je m’explique : quand on vit dans une famille où la maison regorge d’objets par peur de manquer et que l’on aspire à … respirer dans son espace et en soi, ce livre est vraiment une sorte d’échappatoire et un mode d’emploi pour une existence minimaliste. J’ai également un autre livre de cette auteure : 99 objets nécessaires et suffisants que je feuillette de temps à autre. Celui-ci m’apporte une sensation d’apaisement que je ne saurais décrire. Peut-être que l’idée d’une vie idéale permet de m’évader via cette méthode. En tout cas, les deux méthodes sont de véritables livres de chevet qui m’aident encore aujourd’hui à identifier ce qui est important dans la vie comme les rencontres, les expériences… et à définir ce qui pour moi relève du confort, et non pas de la consommation de masse. Tout ce que j’ai pu lire par la suite : La méthode Zéro Déchet de Bea Johnson, La méthode La magie du rangement de Marie Kondo etc… est pour moi une forme de redite, même si ces livres abordent d’autres sujets comme l’écologie ou l’animisme.

Les romans qui apportent une leçon de vie 

l'alchimiste paulo coelho

J’ai lu de nombreuses méthodes de développement personnel pour trouver le bonheur en moi, mais aucune ne m’a plus marquée que le roman de Paulo Coelho, L’alchimiste.

Pour résumer l’histoire, il s’agit d’un berger qui rêve d’un trésor enfoui sous les pyramides d’Egypte. Poursuivant son rêve, il se rend au pays des Pharaons pour se rendre compte que son trésor… se trouve chez lui. Ce livre m’a appris qu’il ne sert à rien de chercher autour de soi un bonheur qui se trouve en soi, mais aussi qu’il est important de réaliser ses rêves.

Plusieurs autres auteurs sont venus compléter ma collection de leçon de vie livresques comme Laurent Gounelle, mais aucun n’a réussi à surpasser Paul Coelho jusqu’à présent.

Les romans qui questionnent

l'éveil de mademoiselle prim

L’éveil de Mademoiselle Prim de Natalia Sanmartin Fenorella est l’un des rares livres que je relis chaque automne devant une tasse de chocolat chaud, cachée sous trois tonnes de plaids. Pourquoi me direz-vous ? Principalement parce qu’il me fait réfléchir sur certaines choses de l’existence comme le féminisme, les diplômes, les méthodes d’enseignement, la vie que l’on se choisit, la religion, le mariage… Autant de sujets différents dans un si petit livre qui ne semble être au départ qu’une banale histoire de bibliothécaire en mal de travail, embauchée par un châtelain. Certes, mais dans le village du châtelain vit en autarcie une communauté de femmes lettrées qui a sa propre vision du monde.

Chaque automne, je me replonge avec délice dans l’histoire de cette héroïne particulière et ce village de femmes. J’essaie de comprendre certains raisonnements à travers les dialogues savoureux des deux protagonistes et je revois ma vision du monde.

Les livres qui te font découvrir un genre, un mouvement

la bible du steampunk

Mon engagement dans le mouvement Steampunk a débuté par la rencontre avec une vaporiste, Lady Chapillon, mais aussi la découverte de la Bible du steampunk de Jeff VanderMeer. 

Cette Bible est un véritable mode d’emploi pour comprendre le mouvement Steampunk, d’abord littéraire puis artistique, vestimentaire… Sans lui, je n’aurais pas osé proposer ma candidature chez French-Steampunk.fr pour réaliser des chroniques littéraires, et Miss Amélia Chatterton n’aurait jamais vu le jour.

C’est grâce à ce livre que j’ai conçu ce steamsonnage (= personnage steampunk), une forme d’alter-ego déjanté qui a donné lieu également à ce blog.

Même si aujourd’hui je suis beaucoup moins investie dans le steampunk, je m’efforce de porter fièrement les couleurs de ce mouvement si créatif qui laisse envisager la possibilité d’une réalité alternative.

D’autres découvertes m’emporteront certainement vers de nouveaux univers, mais pour le moment celui-ci me convient bien.

Et toi quels sont les livres dont tu ne peux te séparer dans ta bibliothèque ? Pour quelles raisons ? Que t’apportent-ils ? Dis moi tout en commentaire. 😉

Eau de rose et nostalgie,

A.Chatterton

1 réflexion sur « Ces livres qu’on relit … »

  1. Merci pour ce bel article!
    Pour moi, c’est d’un classicisme frisant la caricature, mais je ne peux pas me séparer de la saga Eragon, qui m’a fait découvrir la fantasy et Harry Potter. J’adore le monde crée par J.K.Rowling et en cas de stress ou de coup de blues, replonger dans le monde qui m’a fait rêver adolescente me fait beaucoup de bien!

    J’aime

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